Suite à une boulette du rédacteur en chef du journal communal l’Ecureuil, cet article a été oublié dans la mise en page… Aussi le voici disponible afin de pallier à cette erreur. Toutes nos excuses au rédacteur et aux lecteurs.
Commémoration du 8 Mai 1945

À l’occasion du 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, de nombreuses cérémonies commémoratives ont eu lieu lors de la journée du jeudi 8 mai 2025.
Comme chaque année, cette journée rend hommage aux combattants et aux populations civiles touchés par le second conflit mondial.
Comme chaque année, notre commune de Marcilly le Chatel n’a pas dérogé à la règle mais cette année cette commémoration a pris une dimension toute particulière en marquant, dans la continuité des 80 ans du débarquement en Normandie, les 80 ans de la victoire des Alliés et la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.
Cette avec une grande solennité, en présence des élus et des anciens combattants, que les Marcillois et Marcilloises ont pu découvrir le témoignage de personnes ayants vécues ces moments tragiques.
A travers ces textes récoltés et lus lors de la cérémonie par des élèves de l’École primaire Jean Cote, ce fut pour eux plus qu’un témoignage. Ce fut l’occasion de tisser ou de retisser le lien intergénérationnel, de faire le lien entre les actes du passé et les actes du présent pour tout simplement ne pas oublier et se souvenir.


Témoignage de l’arrière-grand-mère de Chloé.
« J’avais 14 ans. Je me souviens des bombardements. Je m’enfermais dans ma chambre, les murs tremblaient. Les villes de Lyon et Saint-Etienne étaient bombardées. Il y a eu de nombreux morts! »
Témoignage de la grand-mère de Clémentine.
« Ma mamie se rappelle que sa mère allait chercher une ration de pommes de terre, à pied de Saint Romain le Puy à Gumières. Sur le chemin du retour, les Allemands lui volaient souvent son sac de pommes de terre.
Un autre souvenir : Un obus a éclaté dans le terrain d’un château et un cheval a été tué. Ma mamie a été très triste. »
Témoignage de la grand-mère d’Inaya
« Je me souviens… le 18 janvier 1945, alors que l’Allemagne nazie est au bord de la défaite militaire et que les troupes russes s’approchent d’Auschwitz, le camp est évacué et les prisonniers très affaiblis, sont transférés, durant des jours, à pied et dans un froid glacial, vers d’autres camps. »
